Nicolas Sale prépare l’ouverture de son restaurant sur le MIN de Rungis. Pour sa cuisine, il a choisi Charvet et se fait accompagner par Dominique Urli (Serec – 51) pour la concevoir et l’organiser.

Il s'appellera « A la source… » et prendra place sur le MIN de Rungis avant la fin de l’année. Au cœur du ventre de l’Île-de-France, plongé dans l’univers des produits alimentaires et des ingrédients, Nicolas Sale sait qu’il pourra concocter des recettes de saison pour sa nouvelle cantine gastronomique de 150 couverts qui cachera aussi un minuscule restaurant très confidentiel qui n’accueillera que quelques couverts pour des repas d’exception. Ce chef maintes fois étoilé, notamment à Courchevel - K2 Palace avec les tables du Kilimandjaro (2 étoiles) et du Kintessence (2 étoiles) - puis au Ritz qu’il quitte en mars 2021, en pleine pandémie, après 7 ans dans le palace parisien, a décidé de se lancer dans une aventure entrepreneuriale. Pour mener à bien ce nouveau challenge, il est accompagné par trois amis-investisseurs-épicuriens, Steven Perron, Richard Pelissero et Benjamin Nouvel. « Je n’avais encore jamais tenté d’aventure en solo mais depuis qu’elle a commencé, elle me passionne » nous confie-t-il à l’occasion de la sortie du livre « Si Paris était… » qu’il dédicaçait en avant-première sur le stand du fabricant français de pianos sur-mesure Charvet à l’occasion du Sirha. Les disciples d’Escoffier dont Nicolas Sale est un ambassadeur s’étaient d’ailleurs donné rendez-vous pour le saluer et pour venir admirer son piano.

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N.Rioux
"Un piano sobre, élégant, capable de répondre à mes besoins et à ceux de mon équipe..."

Le choix de Charvet pour de nombreuses bonnes raisons


Si le tout jeune quinqua a choisi Charvet pour réaliser ses fourneaux, car il en aura au moins trois dans son futur établissement de Paris-Rungis, c’est parce que : « Charvet c’est une garantie de savoir-faire et de tradition mais aussi parce que c’est une entreprise française qui a compris ce que je voulais. Il faut soutenir les industriels français qui sont remarquables dans cette production que nous envie le monde entier. Mes pianos Charvet vont intégrer les dernières technologies à induction qui permettent de réaliser des économies d’énergie. Je vais travailler avec Dominique Urli sur la conception de cette cuisine (n.d.l.r : il a travaillé sur celles d'Arnaud Lallemand) et je sais que je peux aussi compter sur lui et sur son expérience. La mienne m’a montré au cours de ma vie professionnelle que même si l’on pense avoir pris en compte tous les besoins de la brigade pour concevoir le piano, il reste toujours 10 % d’incertitude sur la conception tant qu’on n’est pas passé à la pratique. Mais là, je suis très confiant ».
Ces pièces maîtresses, visibles par les clients, prendront place dans une cuisine ouverte de 100 m2 donnant sur une salle de 500 m2. Le site disposera également d’un grand sous-sol (300 m2) où l’on retrouvera une cuisine de production, le stockage, les locaux généraux… Un jardin avec une verrière complétera l’implantation.

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N.Rioux
Les disciples d'Escoffier étaient venus en nombre admirer le piano...

Le livre de photo « Si Paris était… par le Chef Nicolas Sale », réalisé par Les Éditions Le Monde autrement avec la photographe Delphine Evmoon, est une sorte de mise en bouche - à déguster quand même avec modération tant le lien entre le chef et Paris est difficile à cerner même si Nicolas Sale est un enfant de Montmartre - il a le mérite d’en dévoiler un tout petit peu plus sur la personnalité et le parcours de vie d’un chef plutôt discret, et, en fin d’ouvrage, un QR Code à flasher permet d’accéder à une vidéo de présentation du futur « A la Source… ». « Ce projet est en train de mûrir et prend corps, je vous donne rendez-vous en septembre pour le découvrir… ». On y compte bien !

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N.Rioux
Un ouvrage... qui livre quelques indices...

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