
Pour réaliser son étude, la société Service compris, qui se qualifie comme accélérateur de « food entrepreneurs », a analysé plus de 900 candidatures de porteurs de projets, reçues entre 2018 et 2024.
Parmi les principaux enseignements à retenir de ce baromètre inédit :
● Peu de profils jeunes en sortie d’études : la majorité a plus de 25 ans. L’âge médian est même de 34 ans.
● Une majorité de reconvertis, après une première partie de carrière loin de la food : 64% d’entre eux ont pour projet d’ouvrir leur tout premier établissement vs. 83% en 2018.
● Très peu d’entrepreneurs avec un bagage culinaire : moins de 10% des food-entrepreneurs disposent d’un diplôme ou d’une expérience probante en cuisine.
● Des projets plus ambitieux nécessitant des financements plus importants : le besoin de financement moyen pour une première affaire est passé de 200 000€ en 2018 à 332 000€ en 2024 (soit +66% en 6 ans).
● L’entrepreneuriat dans la restauration se féminise : on observe aujourd’hui une parité quasi-parfaite parmi les néo-entrepreneurs : avec 51,20% de femmes vs. 49,8% d’hommes.
● Un attrait important à « dépoussiérer » les cuisines du monde : on observe un vrai attrait autour des restaurations indienne ou méditerranéenne qui sortent des clichés et sont “glamourisées”.
● Des modèles plus fréquents autour du lieu hybride, axé sur la convivialité : on voit désormais émerger davantage de lieux de convivialité, regroupant tout à la fois restauration, vente à emporter, programmation événementielle, etc.
● De nouvelles villes dynamiques sur la scène food : on observe une forte hausse des projets dans des villes comme Lille ou Nantes qui deviennent – en plus de Paris – très dynamiques en termes de concepts et d’expériences food.