Prêt pour la rentrée ? Nous sommes de retour et ravis de vous retrouver !
En juillet, la saison touristique a relativement performé. Pass sanitaire et pénurie de main d’oeuvre ont impacté l’activité des hôtels et des restaurants. Mais si l’on en croit les premières estimations publiées par The Fork : toutes les destinations sont en croissance par rapport à 2019 (sauf Disney), mais il existe également des disparités en comparaison au mois de juillet 2020. Le Sud de la France affiche une croissance par rapport aux 2 années passées notamment en comparaison avec 2019 (Biarritz/Bayonne + 53% ; St Tropez / Fréjus : +77% ; Aix en Provence : + 41%, tout comme les Alpes (+ 52%) ou la Bretagne dans la région de Vannes, Quiberon... (+42%). Cependant, Saint-Malo et la région Normande (Honfleur, Deauville...) ne sont pas parvenus à dépasser les niveaux de juillet 2020. Il faut dire que la météo a certainement eu une incidence… Et des destinations comme le Bassin d’Arcachon, La Rochelle ou encore Annecy, ont connu un engouement plus limité par rapport à l’année dernière. Grande championne du palmarès, la Corse superforme avec +109% par rapport à 2020 et + 63% par rapport à 2019. Pour sa part, l'UMIH annonce une perte d’activité en moyenne de 20 % entre l’été 2021 et l’été 2019 pour la quasi-totalité des établissements du secteur.
Les rendez-vous de l’automne sont nombreux et nous déplorons qu’ils se tiennent en même temps, nous empêchant de tous les couvrir. Heureusement les Assises de l’UDIHR prévues initialement les 7 et 8 septembre 2021 au CHU de Toulouse ont été annulées et reportées en mai 2022. Une décision qui tombe à pic pour nous permettre d’aller au salon Restau’Co qui prend place à Paris le 8 septembre prochain ! Mais en parallèle, deux jours de rencontres FCSI France se tendront les 9 et 10 septembre à Bayonne. Elles démarrent avec la visite de l’usine de PI Création puis avec des interventions attendues telles celles de Cyril Laporte, le Directeur de l’ISTHIA ou de Christophe Simon, le patron de la cuisine centrale du SIVU de Bordeaux-Mérignac…
Pour suivre, le SIRHA bien sûr, du 23 au 27 septembre à Lyon… avec une seule question : la fréquentation, sera-t-elle au rendez-vous ?
Et immédiatement après, le 35ème Forum de l’Agores, l’association de la restauration collective territoriale du 29 septembre au 1er octobre à Soustons (40) et la Convention du réseau GASEL du 29 au 1er octobre retourne à Salou au cœur de Port Aventura en Espagne.
Enfin, dès le mois d’octobre, nous vous donnons rendez-vous au Sandwich & Snack Show les 13 et 14 octobre à Paris Porte de Versailles et à Milan sur HOST, du 22 au 26/10, qui, comme le SIRHA, risque de voir certains pays bouder l’événement en raison de la crise sanitaire.
Les inscriptions au Concours Cuisinons pour Demain organisé par Rational ouvriront dès septembre et seront clôturées le 31/10/21 (en attendant vous pouvez vous préinscrire en écrivant à l’adresse suivante : marketingfrance@rational-online.com). Il s’adresse aux étudiants (école, CFA, lycées hôteliers) qui doivent constituer un binôme et disposer d’un sponsor (professeur, maître d’apprentissage…) pour y participer. Objectif : cuisiner sa recette en 1 heure (thème imposé) lors de la finale qui se déroulera le 15 mars 2022 à Wittenheim en tenant compte de l’empreinte écologique de la cuisine. Le vainqueur du concours sera désigné par un jury d’exception composé de 5 personnes, dont César Troisgros et un chef Rational. Le binôme vainqueur remportera un dîner et une nuit pour deux personnes au sein de la maison Troisgros, un stage en permaculture ainsi qu’une mallette à couteaux de cuisine.
Bercy a annoncé que le doublement du plafond journalier des titres restaurant utilisés dans les restaurants, passé de 19 euros à 38 euros pour soutenir l'activité du secteur en pleine crise sanitaire, est prolongé de six mois jusqu'au 28 février 2022.
EuroChef s’engage aux côtés des organisateurs de la Mini Transat 2021 - départ prévu le 26 septembre aux Sables d’Olonne et associe son nom à ce qui reste la plus atypique des grandes courses océaniques. « Une course qui nous ressemble » assure Olivier Béguier, le président du réseau, « c’est une épreuve en solitaire, sans assistance et sans moyens de communication modernes… une affaire individuelle, comme nos entreprises où l’entraide et l’esprit d’entreprise sont des valeurs omniprésentes… ».
Parmi les mauvaises nouvelles de la rentrée, il y a évidemment le rapport du GIEC sur le réchauffement climatique. Le rapport fournit de nouvelles estimations avec un réchauffement planétaire qui pourrait excéder 1,5 °C au cours des prochaines décennies (en gros d’ici 20 ans). Il fait valoir qu’à moins de réductions immédiates, rapides et massives des GES, la limitation du réchauffement aux alentours de 1,5 °C, ou même à 2 °C, sera hors de portée. Évidemment, cette lecture nous a glacé.
Petite compensation, la loi Climat et Résilience a été promulguée et publiée au Journal officiel le 24 août 2021. Ce texte marque un tournant dans la lutte contre le dérèglement climatique et la surconsommation de ressources. La loi devrait permettre d’améliorer la qualité de l’air des grandes villes, de supprimer le chauffage des terrasses, de massifier les rénovations de logements, de lutter contre la bétonisation des sols… En outre, elle instaure l’obligation d’une option végétarienne quotidienne en cas de menus multiples dans les cantines de l’État, de ses entreprises et des établissements publics (dont prisons et universités). Cette option quotidienne fera également l’objet d’une expérimentation pour les collectivités volontaires. Enfin, après l’expérimentation concluante issue de la loi Egalim, la loi pérennise également l’obligation, pour les cantines scolaires, de proposer au moins un menu végétarien par semaine.
A ce sujet, nous avons vu apparaître dans le programme d’un candidat écologiste (aux primaires qui se déroulent actuellement) cette dernière proposition (« instaurer une obligation de présenter une alternative végétarienne chaque jour »)… C’est le même qui propose d’interdire le chauffage au fioul alors qu’il est acté qu’il sera interdit en 2022… Quelque chose nous aurait-il échappé ?
Ecologie toujours mais plutôt dans une version Greenwashing... Le chef triplement étoilé, Mauro Colagreco, qui a fait le buzz avec sa cuisine 100% sans plastique et qui se dit très engagé dans l’écologie, vient de cautionner (avec Jean-Georges Vongerichten), le gigantesque hôtel de Roquebrune-Cap-Martin (The Maybourne Rieviera) qui a pris place sur les restes du Vista Palace, la propriété d’un émir du Qatar. Le projet, à plus de 100 millions d’€, très controversé par les associations environnementales et les riverains, car implanté sur une zone protégée, a nécessité une véritable lacération de la falaise. Les écologistes pointent du doigt la dangerosité du bâtiment pour la faune volatile et reptilienne, ainsi que pour le maintien de la falaise qui surplombe le quartier Bon Voyage de Roquebrune-Cap-Martin. Et ho les chefs, Shame on you ! Arrêtez de signer les cartes de n'importe qui sous prétexte qu'on vous fait un gros chèque ! Zut alors !
+80% c’est la hausse du cours de l’arabica depuis un an. En cause, des conditions climatiques défavorables (au Brésil en particulier), la reprise économique… et la réouverture des cafés !
Bonne nouvelle pour les étudiants boursiers ou en grande précarité : le repas à 1€ dans les restaurants du CROUS est maintenu à leur attention à la rentrée. Les autres devront payer leur plateau-repas au prix habituel de 3,30 €.
Vous avez suivi les J.O de Tokyo ? Il fallait noter que la langue olympique - le français - a été sérieusement écornée car absente des discours officiels, des remises de médaille, des documents donnés aux participants… De quoi dépiter le chef Thierry Marx qui avait été désigné par l'Organisation Internationale de la Francophonie comme son représentant durant l’événement.
Cet été on a pu apercevoir Guillaume Gomez, l’ancien chef des cuisines de l’Elysée devenu le représentant personnel du Président de la République pour la gastronomie française, dans les vignobles de Chablis. Il était accompagné par Franck Riester, délégué au Commerce extérieur et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’état au tourisme. Le trio a rendu visite à la coopérative Chablisienne pour signifier son soutien à un secteur viticole qui enchaîne les crises… La dernière en cause : le gel tardif d’avril qui a ruiné la moitié du millésime 2021.