123RF Alors que le salon Sandwich & Snack Show-Parizza s’apprête à ouvrir ses portes les 13 et 14 mars prochains à Paris Porte de Versailles, l’étude annuelle Speak Snacking révèle qu’à la rentrée 2024, le hors domicile représente 1/3 de l’ensemble des repas (hors petit-déjeuner et pauses). Toujours ultra-dynamique, la restauration rapide continue de grappiller des parts de marché à la restauration classique. Car les établissements les plus fréquentés sont les boulangeries (52 %), les pizzerias/restaurants italiens (51 %) et les enseignes de fast-food (41 %).
Cependant, on note une baisse du panier moyen d’achat (15 % des répondants fréquentent les mêmes points de vente mais ont réduit leur panier moyen) et une baisse des denrées (plusieurs d’entre eux ont diminué leur commande : desserts (14 %), alcool (13 %), apéritif (12 %) …).
Un contexte de marché qui favorise donc l’offre snacking dans le choix des actes de consommation hors domicile des consommateurs.
De plus, 6 % des répondants choisissent de nouveaux points de vente plus abordables en termes de prix/panier moyen et 7 % se rendent plus en boulangeries et restaurants rapides. 69 % des sondés ont décidé de se réfugier vers la GMS et la boulangerie, circuits plus économiques et grands gagnants.
La période actuelle favorise la hausse de la petite et grande GMS sur les solutions de déjeuners (23 % en 2024 contre 19 % en 2023) et permet à la boulangerie de se maintenir (18 %). La répartition des dîners joue en faveur de la boulangerie (11 % en 2024 contre 3 % en 2023) et de la GMS (17 % en 2024 contre 8 % en 2023).
Aujourd’hui, les Français estiment que le prix qu’ils peuvent dépenser est de 10,50 € pour un burger, de 13,25 € pour une pizza et de 9,20 € pour un Kebab. On observe ainsi la premiumisation de certaines denrées : burger, pizza qui existent en version fast-food et en version fast casual ainsi que la confirmation d’un engouement pour le Kebab.
Le top 3 emblématique du snacking n’est plus : désormais, pizza (49 %), burger (34 %) et kebab (29 %) font partie des produits préférés des Français. Quant au sushi qui trustait la 3e place, il n’est pas/plus assez innovant et économiquement compétitif. Il sort désormais du top 10, mais est compensé par la progression de nombreuses autres offres asiatiques qui ne sont pas encore dans le top 10 mais prennent de plus en plus de place.
