
Les représentants des différentes organisations : ANIA : Jean-François Loiseau, FNSEA : Anne-Marie Denis ; GECO Food Service : Michel Sanson ; GHR : Catherine Querard ; Grossistes Alimentaires de France : Jacques Deronzier ; La Coopération Agricole : Jean-Luc Duval, SNARR : Frédéric Levacher ; RESTAUCO : Philippe Muscat ; SNRC : Isabelle Aprile ; UMIH : Franck chaumes.
Chaque jour en France, ce sont 20,27 millions de repas qui sont servis hors du domicile en France. Malgré cela, les restaurateurs trouvent que son rôle essentiel dans le pays « reste trop souvent invisible et ses spécificités mal comprises dans le débat public et par les pouvoirs publics, dont l’attention se porte principalement sur le contenu des chariots de courses et l’alimentation à domicile ».
Afin de pallier ce manque de compréhension, 10 organisations* ont lancé un collectif dans le but de valoriser « l’ensemble des acteurs permettant la diversité de toutes nos restaurations, essentielles à la vie quotidienne des Français… » et afin de « peser davantage dans le débat public ».
Travailler ensemble pour faire entendre sa voix
La première réunion a eu lieu le 7 octobre dernier et le collectif veut, dans un premier temps :
« • Être identifiée comme UNE filière plurielle. C’est-à-dire valoriser toute la chaîne de valeur, de l’agriculteur au restaurateur, et montrer combien elle fait vivre un tissu économique et social.
• Faire reconnaître ses spécificités : la filière des restaurations obéit à des contraintes propres (approvisionnement, hygiène, diversité des convives, équilibre nutritionnel, etc.), et mérite de ce fait des politiques publiques adaptées à ses réalités opérationnelles.
• Peser ensemble dans le débat public : donc se positionner comme une voix, force de propositions auprès des décideurs. Son message immédiat est clair : « ni textes, ni taxes supplémentaires ».
De plus, avec le lancement de ce collectif, tous les acteurs de la filière ont identifié des axes de travail : valoriser le savoir-faire du cuisinier, sécuriser les approvisionnements, devenir pédagogiques vis-à-vis des consommateurs, soutenir le Titre Restaurant qui devient davantage un « titre alimentaire » qu’une incitation à se rendre dans des points de restauration et enfin mettre en valeur l’attractivité des métiers de la filière.
*Les représentants de l’Umih, du GHR, du SNARR, du réseau RESTAU’CO, du SNRC, et à leur amont, des Grossistes Alimentaires de France, de l’ANIA, du GECO Food Service, de la FNSEA, et de La Coopération Agricole.