À l’occasion de la prochaine édition du Sandwich & Snack Show (du 1er au 2 avril 2019), le cabinet CHD Expert, a évoqué plusieurs chiffres clés en lien avec le développement du snacking et de la restauration rapide.

Le snacking est devenu la principale manière de s’alimenter hors domicile. Il représente 59 % des déjeuners et dîners pris à l’extérieur du logement sur une semaine classique*. Aujourd’hui, la restauration rapide compte 2 fois plus d’enseignes en France qu’en 2007 représente en France. On totalise 41 000 établissements (pour un chiffre d’affaires d’environ 19 milliards d’euros). « Un chiffre qui monte à 94 000 points de vente si l’on inclut les boulangeries-pâtisseries, hypers, supermarchés, supérettes, épiceries de marché, la livraison et la restauration à emporter en restauration à table », explique Nicolas Nouchi, le directeur général de CHD Expert Europe, tout en soulignant que sur la même période donnée, la restauration à table n’a pas évolué en nombre d’unités, avec un potentiel de 104 000 établissements. « Une évolution qui stagne depuis plus de 20 ans ». 3 fois plus de points de vente à Paris qu’à Lyon C’est sans surprise à Paris qu’on trouve le plus d’enseignes snacking avec en moyenne 88 points de vente au km² (moyenne nationale est de 0.14 points de vente/km²)**. « C’est dans le 2ème arrondissement de Paris que l’on retrouve la plus forte concentration de points de vente dédiés au snacking (334 points de vente/km²) » Suivent dans le top 5 : Lyon (31 points de vente/km²), Lille (18 points de vente/km²), Bordeaux (17 points de vente/km²) et Nice (14 points de vente/km²). Plus généralement, si les hypercentres urbains concentrent toujours le gros des points de vente aujourd’hui, la consommation snacking a fortement progressé dans les petites villes de province. « À terme, la vague du snacking va tout emporter tout sur son passage ! » explique Sylvie Gaudy directrice du salon Sandwich & Snack Show. Matin, midi, après midi et soir Toujours selon CHD, environ 60 % des consommateurs français se rendent au moins une fois dans un lieu dédié au snacking durant la semaine (que ce soit le midi ou le soir). Le « snackeur » est fidèle à ses habitudes de consommation et se rend en moyenne 5 fois par semaine dans une enseigne snacking le midi (soit l’équivalent d’un marché de 140 millions de déjeuners par semaine) pour une dépense moyenne de 9,70 €. Le snacking du midi concerne 57 % des consommateurs, et séduit principalement les jeunes de 18-34 ans à 80 % et 68 % des 35-49 ans. Les autres instants de consommation ne sont pas en reste comme le petit-déjeuner (19 %), le goûter (15 %) et le dîner (20 %). Phénomène plus récent, le snacking représente 7 % des dîners pris sur une semaine avec une fréquence moyenne de 2 fois par semaine, représentant l’équivalent de plus de 24 millions de dîners par semaine. Les principaux acteurs du snacking dînatoire restent la restauration rapide (sur place ou à emporter) et la livraison qui représentent près de 60 % des dîners. « Il y a encore 5 ans, le snacking se concentrait sur 2 principaux instants de consommation : le déjeuner et le dîner dans une moindre mesure. On dénombre au total aujourd’hui 6 instants de consommation grignotés par le snacking : le petit-déjeuner, la pause-café, le déjeuner, le goûter, le dîner et la collation du soir. Cette déstructuration alimentaire et la désynchronisation des habitudes alimentaires ont métamorphosé le paysage de la restauration » ajoute Nicolas Nouchi (*) : Données Vectaury / Analyse sur 3 villes, le parcours sur un mois du consommateur / Reprise des lieux privilégiés sur le midi avec la précision du type d’établissement vs thème de restauration rapide et poids des chaînes vs indépendant, proximité lieu de travail. (**) : Base Find de CHD Expert > le référentiel de l’ensemble de la consommation Hors domicile / Analyse du niveau de densité de points de vente pour 1 000 habitants ou au km² par Iris / Répartition chaînes indépendants / Édition de cartes avec la densité du snacking : regroupement restauration rapide + BP + convenience stores + autres lieux identifiés comme lieux de snacking. (***) : Etude menée auprès de 1 000 consommateurs représentatifs de la population, le 4 février 2019 sur leur consommation du 28 janvier au 3 février 2019.