Pour concevoir et exploiter la Samaritaine qui vient d’ouvrir ses portes après de longues années de travaux, LVMH a choisi DFS, leader mondial de la vente de produits de luxe aux voyageurs (Duty Free et Mall).

La nouvelle Samaritaine : un écrin pour une mosaïque de goûts

Pour ce nouvel écrin de l’Art de vivre à la française, DFS a imaginé – avec l’aide de Frédéric Loeb (Loeb Innovation) -, une collection inédite et exclusive de lieux de restauration et de rafraîchissement dont Voyage, au 5e étage sous la verrière. Un concept signé Houpert/Ginon/Reversade et désormais exploité par l’équipe de La Folie Douce avec Kitchen Place.

Le rendez-vous des fashionistas en une dizaine de points de restauration

 

En rouvrant ses portes à la croisée de la rive droite et de la rive gauche, La Samaritaine a repris sa place dans le paysage du shopping de luxe parisien. Sa bâtisse iconique vaut à elle seule le détour. Aux édifices Art Nouveau et Art Déco d’origine entièrement restaurés a été adjoint, côté rue de Rivoli, une nouvelle construction moderne imaginée par l’agence d’architecture japonaise Sanaa.
À l’intérieur, sur 20 000 m2, à côté d’un hôtel Cheval Blanc dont l’ouverture approche, de bureaux, de logements sociaux et d’une crèche, c’est le paradis des fashionistas du monde entier qui vont pouvoir se restaurer tout au long de la journée. De l’aube à la nuit, La Samaritaine est désormais capable de se prêter à toutes les envies des Parisiens et des touristes grâce à 12 points de restauration qui incarnent le goût à la française. Disséminés aux quatre coins du grand magasin, la gastronomie, bistronomie, boulangerie-pâtisserie restauration, le snacking, la healthy Food à la française, les vins fins sont à l’honneur. Une salade gourmande à emporter, une cuisine créative à déguster face aux toits de Paris, un très bon café à siroter, une pâtisserie à dévorer aussi avec les yeux, une eau reconstituante pour se rafraîchir… les espaces de restauration sont multiples et variés mais toujours agencés avec goût et compétences.

 

Ernest une boulangerie-pâtisserie restaurant

Ernest est le fruit d’un partenariat entre le groupe Ludéric et Éric Kayser. L’enseigne, au prénom du créateur de La Samaritaine, dispose d’une offre tout au long de la journée côté boulangerie-pâtisserie et dispose d’une brasserie située au 1er étage. Il est possible d’y partager un dîner entre amis dans un décor signé Constance Guisset. Quant à la carte, concoctée par le Chef Laurent Poitevin et la gagnante de la saison 4 de Top Chef, Naoëlle d’Hainaut, elle est construite autour des plats typiques de la traditionnelle brasserie parisienne avec des produits frais de saison souvent revisités. Le pain, cuit sur place dans le fournil, est aussi servi au restaurant. Côté cuisine, elle a été équipée par Enodis et accueille un fourneau sur-mesure à induction et de la cuisson modulaire. Un four Convotherm 10 niveaux et deux mini Convotherm ainsi qu’un Merrychef complètent la partie chaude. Des dessertes réfrigérées, cellules de refroidissement, armoires froides et du mobilier inox sur-mesure s’ajoutent à cette installation.

Un parcours gourmand à travers le Concept Store

 

Le parcours se poursuit avec un arrêt chez Zinc de la Brûlerie des Gobelins pour une pause-café accompagné d’un sablé customisé chez Sweet Corner by Bogato ou encore d’un shot de gingembre fraîchement pressé au comptoir du bar Source. À ces enseignes s’ajoutent La Parisienne by Petit Plisson pour une pause déjeuner saine, des écrins pour les pâtisseries, les chocolats où les « mini » de Dalloyau ou encore une baguette ou un croque-monsieur au caviar chez Street Caviar, un concept exclusif de la Maison Prunier.
L’ensemble de ces points de vente ont été aménagés par Enodis, notamment le linéaire de présentation de La Parisienne by Petit Plisson, habillé avec le même revêtement que les éléments du décor. À noter : la façade du comptoir de Street Caviar est en Corian sur lequel des images sont projetées par des vidéoprojecteurs insérés sous le plan de travail.

 

Voyage : culture et combinaison de goûts au menu

 

C’est au 5e et dernier étage, sous la verrière du bâtiment historique, que bat le cœur de la restauration. Voyage est un espace atypique dont le résultat est né de l’association entre GL Events (Olivier Ginon), la famille Houpert (Enodis) et la famille Reversade (la Folie Douce). L’espace a été transcendé par le cabinet d’architectes Jean-Michel Wilmotte et Associés et on peut notamment y admirer la fresque des paons (3,5 m de haut sur 115 m de long) qui entoure la verrière. Considérée comme l’un des chefs-d’œuvre de l’Art Nouveau, la toile de 425 m2 a été entièrement restaurée.
Voyage fonctionne toute la journée et bientôt jusqu’à 2 heures du matin avec un bar où la carte a été conçue par le mixologue ultra-créatif Matthias Giroud. Une belle place a été réservée aux cocktails sans alcool ou « low » en alcool avec des bases de thé et d’infusions, des jus et des sirops inédits. Au restaurant, la carte a été conçue par Mathieu Vianney, chef référant de GL Events et Franck Mischler, Chef exécutif de La Folie Douce. L’espace, qui accueillera à terme plus de 500 places assises est exploité par GL Events et les Reversade, fondateurs des fameuses Folie Douce, aguerris à gérer des flux importants de clientèle et des événements musicaux ou culturels. C’est Kitchen Place, filiale d’Enodis, qui a conçu l’espace Bar avec le BET Omnis Restauration. La cuisine est ouverte sur l’atrium qui accueille les tables. La carte, qui se lit comme une histoire, s’articule autour de différentes destinations (Grand large, st Amand, Jardin, Nouveaux Monde) et est propice à calmer les petites et grandes faims, que l’on soit seul ou accompagné. Le service s’effectue en continu et s’étendra bientôt jusqu’au soir où un espace événementiel – pourvu d’un écran 4K qui retransmet en direct le panorama sur la Seine – et culturel, capable d’accueillir un DJ, prendra place, une fois le rodage terminé. C’est Jimmy Elizabeth, Chef exécutif de Voyage, qui veille sur la longue cuisine en enfilade et sur une brigade en perpétuelle action où sont travaillés quotidiennement des produits frais. Les pâtisseries sont réalisées sur place dans un espace dédié. Un fourneau sur-mesure permet d’envoyer à la minute les recettes chaudes.
Alors si l’envie vous prend d’aller faire un tour à la nouvelle Samaritaine, tentez votre chance pour réserver l’une des plus belles tables de Paris. Celle qui a une vue imprenable sur les toits de l’église st Germain l’Auxerrois pour savourer un moment hors de la fièvre du plus beau grand magasin de Paris !

 

Repères…

Appelée « le Ventre », en référence aux Halles surnommées « le ventre de Paris », la Samaritaine nourrissait quotidiennement, au début du XXe siècle, 8 000 employés avec 2 000 kg de viande, 10 000 kg de pommes de terre et légumes, 2 500 pains et 4 000 litres de vin, de bière ou de lait servis chaque jour.

Les dates Clef de La SAMARITAINE

1870 : Ouverture de la Samaritaine rue du Pont Neuf qui, cinq ans plus tard, dépasse le million de francs de chiffre d’affaires.

1930 : Franc succès de la “Samar” comme l’appellent les Parisiens, qui s’étend désormais entre un bâtiment Art Nouveau signé Frantz Jourdain et une structure Art Déco d’Henri Sauvage.

2001 : Acquisition de La Samaritaine par LVMH à hauteur de 55 %, 100 % en 2010.

2005 : Fermeture du magasin pour des questions de sécurité.

2015 : Début des travaux en vue de rénover l’ensemble de la Samaritaine

2021 : Réouverture de la Samaritaine Paris Pont Neuf sous la houlette de DFS.

Les acteurs du Projet Voyage

Maîtrise d’ouvrage : DFS

Architecte : Wilmotte et Associés

Conception Bar : Kitchen Place

BET Cuisine : Omnis Restauration

Installateur : LeCLo Concept

 

Matériel de cuisine : Enodis

Fours Convotherm et ConvoBake

Fours MerryChef

Cellules Irinox

Matériel de préparation Varimixer/Pacojet

Pianos et Inox sur-mesure : Enodis Production

Agencement du bar : Gamko

Laverie : Winterhalter

Personnaliser son champagne*

Installés à plusieurs étages, des corners aux couleurs des marques du groupe LVMH proposent de customiser sa bouteille, que ce soient ses initiales sur l’étui en cuir du Cognac Hennessy Paradis ou le nom de la ville de son choix sur les boîtes Arrow de Veuve Clicquot qui prend place dans une station de métro d’un nouveau style. D’autres « capsules » aux noms prestigieux, tels Ruinart, Dom Pérignon ou encore Moët & Chandon émaillent le parcours du visiteur…

*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

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