Bar à salades, machines à presser les oranges… et désormais une cuisine tout équipée ! Voila le nouveau service proposé depuis le 20 septembre par Franprix, dans son magasin parisien de la rue Réaumur dans le 2e arrondissement.
En effet, ce commerce situé en plein cœur de la capitale a mis à disposition de ses clients, une cuisine dotée de quatre plaques de cuisson, d'un four, d'un réfrigérateur, d'un évier et même d'une machine à laver, le tout dans un espace de six mètres carrés. Des casseroles, des poêles ainsi que tous les autres ustensiles sont également fournis, tout comme les condiments (huile, vinaigre, sel et poivre) en libre-service. La cuisine peut accueillir de trois à quatre personnes en même temps aux heures d'ouverture, de 7 h 30 à 22 heures L'idée est de « proposer à tous les clients qui le souhaitent de cuisiner sur place, matin, midi ou soir, les produits qu'ils viennent d'acheter. Franprix doit devenir la cuisine du Parisien », révèle Cécile Guillou, directrice générale, dans un article du Parisien. Il n'y a pas de public type visé, mais l'enseigne espère attirer les étudiants (qui souvent, n'ont pas de four à disposition) ou les cadres et employés du quartier, à la recherche de nouvelles saveurs et de "fait soi-même". Franprix, qui appartient au groupe Casino, n'exclut pas l'éventualité d'avoir recours à un chef cuisinier professionnel pour animer ce nouvel espace.
Un service en complément du produit
Les offres de restauration de Franprix (qui représente environ 10 % de son chiffre d'affaires) ne cessent de se multiplier pour viser juste à chaque fois. Cécile Guillou explique que l'enseigne s'est « inspirée des magasins américains de vêtements de yoga, Lululemon, qui proposent désormais des cours de yoga. Le service vient compléter le produit. » Pour l'heure, seul les clients possédant une carte de fidélité peuvent accéder à cette cuisine. Le concept en est actuellement dans la phase test, mais Franprix indique se donner quelques semaines pour tester la viabilité du projet et dresser un bilan au mois de novembre. Si les résultats s'avèrent concluants, le phénomène pourrait bien se propager au reste de l'Hexagone.