Bizarres, décalées, incongrues, incontournables, anecdotiques, explosives… Qu’elles fassent le Buzz ou qu’elles soient passées inaperçues, la rédaction se devait de vous les partager… Ces infos à picorer pour ne pas nourrir idiot !

Pierre Traversac vient enfin de céder les cinq derniers établissements qui composaient encore Les Grandes Étapes Françaises. C’est le groupe familial Les Sources de Caudalie (Alice Cathiard-Tourbier et son époux Jérôme) qui s’est porté acquéreur du mythique Château d’Artigny à Montbazon, du Choiseul à Amboise, du Château de l’île à Strasbourg, du Château d’Isenbourg à Colmar et du Château de Gilly en Bourgogne. Selon La Nouvelle République : « ni le prix de la cession, ni les conséquences sociales et économiques du rachat n’ont été commentés par les acquéreurs ou le vendeur… ».

                          

Le Clos des Sens à Annecy, établissement triplement étoilé de Laurent Petit et de son épouse, vient d’être cédé aux deux numéros 2 : Franck Derouet, Chef exécutif et Thomas Lorival, Directeur de salle. Après trois ans de rodage pour finaliser cette transmission, la cession est désormais effective.

                          

Le groupement UFCF s’apprête à prendre la route pour la campagne romaine, ou plutôt son bord de mer, puisque sa convention se déroulera du 12 au 14 octobre à Terracina.

                          

Le Syneg accueille un nouvel adhérent : BWT. L’entreprise conçoit et fabrique des systèmes de traitement de l’eau pour de nombreux domaines d’activités dont bien entendu le CHR et le foodservice. C’est Pierre-Nicolas Leclerc, Directeur des ventes qui représentera l’entreprise au sein du syndicat.

                          

La start-up ZenChef qui permet aux clients de réserver online un restaurant, de cliquer et de collecter ou de payer avec un QRCode – vous avez forcément testé leur application, c’est celle qui prend systématiquement l’empreinte de votre carte bancaire – vient de se faire racheter par le fonds américain PSG Equity. Pour une fois qu’on avait une pépite bien française…

                          

Ça y est, le déferlement des dossiers de presse à propos des bûches de Noël des chefs a démarré (avant que l’on nous inonde avec leurs galettes et leurs créations spécial St Valentin). Bref ! Notre conscience professionnelle nous pousse à tous les lire mais cette année, cette surenchère de créations pâtissières artistiques (la plupart hors de prix) atteint « le plafond » !  La bûche du chef Akrame, hyper actif sur les réseaux sociaux, est inspirée par l’œuvre de l’artiste contemporain Daniel Arsham qui est exposée à même le plafond de son restaurant…

                          

Et dans la foulée, on a aussi appris que Not So Dark a levé 80 millions d’euros mais pas pour créer de nouvelles Dark Kitchen (dans lesquelles ils avaient déjà investis pas loin de 15 Millions d’€…). Bizarrement, la start-up change de braquet et propose désormais aux restaurants de réaliser dans leurs propres cuisines les recettes des marques créées par Not So Dark…  Un bien étrange revirement quand on sait que l’activité livraison désorganise complétement la cuisine d’un restaurant traditionnel si elle n’est pas désolidarisée… Sans compter les rassemblements de livreurs devant l’établissement qui déplaisent aux convies comme aux riverains.

                          

A partir du mois de février 2023, l’Ecole Ducasse Paris Studio va proposer une formation destinée aux personnes qui souhaitent se reconvertir pour devenir Chef. Intitulée « Essentiels des Arts Culinaires », ce cursus sera proposé en cours du soir et s’adresse plutôt aux passionnés de gastronomie, aux personnes en reconversion professionnelle et aux entrepreneurs Cette formation s’adresse également aux entrepreneurs qui souhaiteraient ouvrir une entreprise dans le domaine de la restauration.

                          

A lire, une enquête très intéressante du journal Le Monde à propos des acteurs de « l’économie de la flemme » (expression empruntée par la journaliste au Pdg de Système U)… On y apprend que les cours de la bourse des majors de la livraison de repas à domicile comme Just Eat Takeaway et Deliveroo ont chuté de plus de 70 % en un an…

                          

N’en déplaise aux restaurants, le plafond journalier des titres-restaurants est relevé de 19 euros à 25 euros à compter du 1er octobre. Depuis cet été le titre-restaurant permet d’acheter des produits alimentaires qui couvrent un plus large spectre de produits que les repas consommés au restaurant ou achetés auprès d’un commerce assimilé (grande et moyenne surface, boulangerie, traiteur…). Au-delà des produits directement consommables (tels que les sandwiches, fruits et légumes), les produits alimentaires non directement consommables tels que des pâtes à cuire, ou des épinards surgelés par exemple pourront également être achetés jusqu’au 31 décembre 2023.

                          

Collectivités, restaurants, mobilisez-vous ! Le 16 octobre ce sera la Journée Nationale de la lutte contre le gaspillage alimentaire.