En marge de la 24ème édition du Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL) qui se tenait conjointement au 102ème Congrès des Maires, le Geco, la FNSEA, les Coop de France, le SNRC, Restauco et la CGI (Confédération du Commerce de Gros et international) ont pris la parole à l’occasion d’une table ronde sur l’alimentation durable. L’occasion de faire entendre leurs voix avec 4 propositions communes pour défendre un modèle de restauration collective "à la française". 1 – Investir dans la transition vers une restauration collective responsable - Faire les investissements matériels nécessaires à cette transition. - Former les personnels. - Sensibiliser les professionnels et les convives. 2 – Faire évoluer les pratiques d’achat - Mieux valoriser les produits sous signe de qualité issus de la production française pour accompagner la montée en gamme de l’agriculture. - S’appuyer sur les outils de la commande publique pour valoriser la production française et limiter l’import y compris bio. - Établir le budget alimentaire avec le soucis d’assurer une juste rémunération de l’ensemble des maillons de la filière. - Consentir un effort budgétaire sur l’achat des denrées (46 centimes/repas). - Réinjecter dans l’alimentaire les marges de manœuvre dégagées par la lutte contre le gaspillage. 3 – Accompagner la restauration collective dans la lutte contre le gaspillage alimentaire - Travailler sur la taille des portions et la complémentarité des gammes. - Mieux prendre en compte la saisonnalité des produits. - S’appuyer sur les outils numériques pour calibrer les achats et composer les menus. - Former les acteurs de la restauration collective aux solutions en matière de lutte contre le gaspillage. 4 – Faire de la pédagogie auprès des convives et travailler avec les pouvoirs publics à une politique alimentaire en cohérence avec les besoins des territoires - Co-construire un projet national au service d’une alimentation saine, sûre et durable. - Veiller à la bonne compréhension des objectifs de la loi et lutter contre toute forme de stigmatisation des productions agricoles (ex : conventionnelle vs bio). - Inscrire ce projet dans le cadre du CNRC (Conseil National de la Restauration Collective). - Améliorer le dialogue territorial entre professionnels de la filière et acteurs publics dans le cadre des CRALIM (Comités Régionaux de l’Alimentation).